Merveilleuses “déclassées” bio

Ce matin, je suis allée chez un producteur bio et agrointelligent (ma formule perso). Au retour, avec mes 12 kg de mangues “déclassées”, j’avais l’impression que le verger était entré dans ma case tellement ça sentait bon.

J’ai découvert des gens forts sympathiques, qui cultivent le plus possible en version “bon pour nous mais aussi pour la terre”. J’ai pris une caisse de 12 kg de José “déclassées”… En fait, des mangues un peu tâchées, qui peuvent avoir pris un gnon ou qui peuvent être bien mûres. L’idéal si on veut combiner frais et cuisson.

J’ai goûté (les pas trop mûres, ce sont celles que je préfère). Le miracle ! Enfin des vraies mangues, avec du goût, un goût ! Et des fibres ! Des vraies mangues ! Furieusement goûteuses ! Pas ces saletés insipides et toutes lisses vendues comme la panacée de la panacée par les industriels.
Et l’explication est venue (parce que j’étais plutôt estomaquée) : les pieds sont vieux. À vue d’œil, ils doivent avoir bien 30 ans, voire plus. Pas un traitement, nada, rien, depuis des lustres. Ils sont juste magnifiques. Et les fruits sont exceptionnels. Dessous c’est la nature, un gentil fouillis végétal qui permet un auto équilibre.

La grosse que vous voyez à gauche sur la photo est une José Gold. Un monstre. Dans le lot, il y en avait un peu plus du quart, l’essentiel des plus mûres (elles ont fini en cuisson, sans ajout de sucre tellement elles en débordent, juste additionnées d’un petit jus réduit de fruit de la passion).

20 euros, j’ai payé*. Voilà. Je vous laisse comparer avec les tarifs de la merde qu’on achète en grande surface. Sans même parler du bonheur d’être à la source, dans le verger, sur la zone de production, au milieu des herbes, avec plein de fruits et légumes qui poussent alentour. C’est l’îlot Paradis, à Saint-Pierre. Qui porte bien son nom. Et il y en a d’autres autour de nous, qui s’appellent autrement, mais qui sont dans le même état d’esprit. Merci.
Quand je pense qu’il y a encore des gens qui disent que le bio c’est n’importe quoi (encore qu’avec le bio industriel, on en est pas loin)… Ma foi, tant pis pour eux au final 🙂 //VK (photo © Valérie Koch – Tous droits réservés)

*c’était 25 initialement, mais j’ai eu droit à une remise (fin de journée, nouvelle cliente, tout ça quoi…). Du coup, j’ai pris deux pots de achards baba figue cuits au feu de bois. Avec un p’tit riz “sofé” qui craque sous la dent, une tuerie !

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