Une meilleure lisibilité, qu’ils disaient… Le 10 décembre dernier, la préfecture de La Réunion ouvre la saison cyclonique avec une conférence de presse pour nous présenter le nouveau plan ORSEC cyclone.
Il y est écrit noir sur blanc :
Afin de permettre une meilleure lisibilité du système d’alerte tant pour la population que pour les gestionnaires de crises, il a été décidé de ne plus superposer les plans ORSEC « cyclone », système de compte à rebours avant l’impact d’un météore, et « Évènement météorologique dangereux », système de vigilance fondé sur l’intensité des pluies, des vents, de la houle et leur dangerosité. Dès lors que La Réunion sera sous l’influence ou la menace d’une dépression tropicale, le dispositif ORSEC « Cyclone » sera déclenché à l’exclusion de tout autre.
Préfecture de La Réunion
On applaudit, parce que cette superposition était source de cafouillages invraisemblables l’année dernière. Alors, est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi, après le passage en pré-alerte jaune (première phase du nouveau plan ORSEC) jeudi 20 décembre, nous avons eu l’émission d’un bulletin de vigilance forte houle et d’un bulletin de vigilance fortes pluies samedi 22 décembre (ps : 0 fortes pluies dans le sud, juste de la pluie normale / dans les autres régions, je ne sais pas, je n’y suis pas, mais je n’ai pas entendu/lu trace de fortes pluies) par les services de Météo France, chevauchant ainsi le dispositif ORSEC (levé ce jour, dimanche 23 décembre) ? Qu’est-ce que ça aurait été si CILIDA n’avait pas gentiment suivi ses prévisions de trajectoire favorable… Et qu’est-ce qu’on aura au prochain cyclone ? Je m’interroge… //VK (photo d’archive © Valérie Koch – Tous droits réservés)