Après des jours et des heures de tests, d’essais d’un soft à l’autre, d’ajustements de curseurs divers et variés, le tout étalé sur près d’un an, travaillant entre les turbulences, je crois que j’ai enfin trouvé la base de rendu noir et blanc que je cherchais.
Très proche du grain négatif des pellicules poussées, loin de l’aplatissement numérique standardisé. Le plus difficile, avec le numérique, est de redonner de la matière aux noirs et aux blancs, qui ont méchamment tendance à s’écraser sous les calculs mathématiques des pré-réglages de traitement du bruit.
Mais la puissance de ces mêmes calculs, retravaillée, m’a permis d’aboutir à quelque chose que j’aime. Pas de bruit, pas d’aplat, mais du grain. En basse lumière. Il reste encore à affiner certaines zones des images en fonction de la prise de vue, mais la base est là… Même sur un crop 1:1 en jpg 60 (je vous le remet ci-dessous pour pouvoir le voir sans le filtre de l’image de Une), ça se voit. Et au final, pour peu qu’on soit bien assis, le labo d’aujourd’hui est quand même plus confortable : la chimie c’était bien, mais ça pue… //VK