Pauvre regard

Pensée du jour : la boulimie consumériste est une plaie…

Elle détruit l’alimentation du corps et de l’âme, elle nourrit la superficialité, elle évince l’essentiel. Elle remplace les sourires par des smileys, elle déresponsabilise l’être, elle annihile l’interrogation.

Photographiquement parlant, la boulimie consumériste écrase la sensibilité, uniformise l’émotion, encense le médiocre. Elle s’auto-régénère dans l’auto-congratulation, l’auto-satisfecit… dans les strates du standard, des faux-semblants, sans plus aucune remise en question possible. Tout est “amazing”, magnifique, superbe. Tellement confortable. Finalement, le regard est devenu d’une pauvreté navrante. //VK

NDLR : tout cela n’engage que moi, bien évidement… encore que : vous lisez, alors faites gaffe, votre regard peut s’en trouver tout chamboulé…

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